2008/11/14
deux cents - برودو
200 Uploads.
200 visions,
I had.
like a circle,.
like a breath.
I'm here,
Further.
Why?
I'm absent,
sometimes.
I was shooting,
I am shooting,
brain needs no lens.
shooting is transmitting, translating, words,
thoughts.
I was listening to colors,
I saw sounds.
No, no mushrooms.
Strange feelings are strong back. Am I back?
in front of real walls,
little soldier.
Sounds like a real vomit,
sorry for that,
this is my language,
and no english in my house.
I wish my head was a camera.
Now back to frustration.
neither predator nor victim.
I'm here.
http://flickr.com/photos/riotbaby/
2008/09/27
Mes chaussures coûtent 135 euros, et je le vis mal
A Haïti, on a faim.
Alors à Haïti, on ne trouve rien à manger.
A Haïti, on meurt de faim.
A Haïti, on baisse les yeux et on regarde la terre, pour la manger.
http://megaportail.com/Lactu/2110-haiti-galettes-de-boue.html
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2008/07/haiti_la_famine_menace_la_popu.html
http://elsie-news.over-blog.com/article-16555758.html
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=82147
Il n'y a plus de poésie, aucun plaisir à lire ce blog.
Plus de métaphores, plus d'art.
Des maux.
J'ai mal.
Je ferme ma gueule, mon vomis m'étouffe, j'évacue.
Je ne vous épargne pas ce spectacle,
l'étiquette "âmes sensibles s'abstenir" devrait être interdite.
Je ne fais pas de belles paroles, je ne me branle plus l'esprit, le spectacle n'a rien d'érotique.
Une pornographie dégoulinante et bestiale.
Des gens qui font des galettes de boue.
Et qui s'en nourrissent.
Merde.
Merde.
Alors à Haïti, on ne trouve rien à manger.
A Haïti, on meurt de faim.
A Haïti, on baisse les yeux et on regarde la terre, pour la manger.
http://megaportail.com/Lactu/2110-haiti-galettes-de-boue.html
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2008/07/haiti_la_famine_menace_la_popu.html
http://elsie-news.over-blog.com/article-16555758.html
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=82147
Il n'y a plus de poésie, aucun plaisir à lire ce blog.
Plus de métaphores, plus d'art.
Des maux.
J'ai mal.
Je ferme ma gueule, mon vomis m'étouffe, j'évacue.
Je ne vous épargne pas ce spectacle,
l'étiquette "âmes sensibles s'abstenir" devrait être interdite.
Je ne fais pas de belles paroles, je ne me branle plus l'esprit, le spectacle n'a rien d'érotique.
Une pornographie dégoulinante et bestiale.
Des gens qui font des galettes de boue.
Et qui s'en nourrissent.
Merde.
Merde.
2008/09/03
ثورة الخبز الافتراضي، أو مآل شعب متخلف (intraductible, censure levée sur facebook)
في هذا الشهر المبارك فرحة شباب تونس تطال السماء السابعة
الخبز؟
يلزمو يتباع كيف "العيش" في مصر
facebook?
(هذا اللي بيك؟؟ هيا بابا هيا : خوووذ ذوووووق! (كيما الشُربة.. الباردة
!facebook قول خايب معاك! قولها في
! ما تخافش يا ولدي، راك وليت راجل محسوب
!! حاجة وحدة برك : البلادة لا
!خاطر هاني انّبه عليك : المرة الجاية نتَتّيك راهو
.. شيّ يحشّم
2008/06/09
Eléments perturbateurs - بني وطني
http://www.flickr.com/photos/thierryphoto/2316644150/in/set-72157604140248378/
http://www.flickr.com/photos/thierryphoto/2316644256/in/set-72157604140248378/
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire--/aide-scolaire-Francais/la-structure-d-un-recit-situation-initiale-et-l-element-perturbateur/8958
http://www.flickr.com/photos/thierryphoto/2316644256/in/set-72157604140248378/
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire--/aide-scolaire-Francais/la-structure-d-un-recit-situation-initiale-et-l-element-perturbateur/8958
تحيا تونس
Libellés :
bassin minier,
élément perturbateur,
révolte,
riot,
sang,
tunisie
2008/04/30
مختصر الحديث
*: source
PS : Musique de Checkpoint303
2008/02/06
سيدتي سنعود يوما
علمني حبك سيدتي
ان اخشى غضب المرآة
علمني حبك سيدتي ان اقطع حبل الويلات
علمني حبك سيدتي
ان اعشق وجه المحروم
ان اخشع لصمت المظلوم
ان افهم ان عاهرة من شربت كيدا و هموم
علمني بحرك سيدتي ان الالم سيكون
مثل يوم وفي ساجد يعطي من زاده افيون
يرجع علينا ما كنا يرغمنا نركع فنهون
لمن ابتاع لنفسه و لنا
لعنة ذل و جنون
صنعت زورقا سيدتي فحاصروا النورس بغيوم
القت جوعا و حمى
اطعمت علقما و سموم
لكني اسبح سيدتي لا اطمع في بر و حياة
فالحب غرقا هو ديني
و الغضب سيحيي الاموات
ان اخشى غضب المرآة
علمني حبك سيدتي ان اقطع حبل الويلات
علمني حبك سيدتي
ان اعشق وجه المحروم
ان اخشع لصمت المظلوم
ان افهم ان عاهرة من شربت كيدا و هموم
علمني بحرك سيدتي ان الالم سيكون
مثل يوم وفي ساجد يعطي من زاده افيون
يرجع علينا ما كنا يرغمنا نركع فنهون
لمن ابتاع لنفسه و لنا
لعنة ذل و جنون
صنعت زورقا سيدتي فحاصروا النورس بغيوم
القت جوعا و حمى
اطعمت علقما و سموم
لكني اسبح سيدتي لا اطمع في بر و حياة
فالحب غرقا هو ديني
و الغضب سيحيي الاموات
الاهداء لوطن و امرأة
ps : plagiat de l'oeuvre de Nizar Kabbeni.
2008/01/28
Jeudi noir (26 janvier 1978) - leurs mots, nos maux
"Unique grève générale de la tunisie indépendante"
Ce qui s'est passé est de taille.
Ce que la mémoire populaire retient, par contre, est tout autre : tant qu'il ne s'agit pas des "émeutes du pain", ou "Gafsa el majida"..
Comment des hommes ont-ils pu coudre des bouches pour les taire?
Où sont ces maîtres de conférence confortablement installés sur des doctorats de chaises en Histoire, qu'ils nous racontent?
Où sont les vétérans de 9 Avril et de la faculté de Manouba?
Où est notre histoire?
"Qui m'a volé Mon Histoire, de Mon Pays?"
J'ai le droit de poser cette question.
En l'absence d'une réponse, je remuerai les cendres des quelques détails racontés par ceux qui ont vécu cette histoire volée, et m'incline - à mon malheur - devant les seuls mots que j'ai vus publiés : ceux de Tahar Belkhodja, ancien premier ministre et collaborateur de Bourguiba, je cite* :
"Etat d'ugence"
"couvre feu""intervention de l'armée"
"52 morts selon les sources officielles, 200 selon les sources médicales"Ce qui s'est passé est de taille.
Ce que la mémoire populaire retient, par contre, est tout autre : tant qu'il ne s'agit pas des "émeutes du pain", ou "Gafsa el majida"..
Comment des hommes ont-ils pu coudre des bouches pour les taire?
Où sont ces maîtres de conférence confortablement installés sur des doctorats de chaises en Histoire, qu'ils nous racontent?
Où sont les vétérans de 9 Avril et de la faculté de Manouba?
Où est notre histoire?
"Qui m'a volé Mon Histoire, de Mon Pays?"
J'ai le droit de poser cette question.
En l'absence d'une réponse, je remuerai les cendres des quelques détails racontés par ceux qui ont vécu cette histoire volée, et m'incline - à mon malheur - devant les seuls mots que j'ai vus publiés : ceux de Tahar Belkhodja, ancien premier ministre et collaborateur de Bourguiba, je cite* :
"Depuis quelques jours, des incidents éclatent : à Tozeur, puis à Kasserine pour s’étendre un peu partout dans le pays. L’UGTT, en présence du secrétaire général de la CISL, Kersten, appelle à une “grève générale d’avertissement” pour le 26 janvier. L’UGTT avait expressément prévu une seule grève, pacifique, et non des manifestations de rue — dans cette Tunisie où l’on ignorait la pratique de démonstrations normales et ordonnées, après concertation entre les organisateurs et la police —. Mais c’était compter sans les frustrations des adhérents de l’UGTT, le désespoir des exclus, la colère des chômeurs et des marginaux qui allaient saisir l’occasion de se faire entendre par la violence ; et sans la volonté d’en découdre qui animait certains responsables du parti, pressés d’en finir avec ce bastion de l’UGTT, dont certains syndiqués s’excitaient démesurément.
(...) Déjà, la veille, le 25 janvier, toutes les forces du pays, ont été mobilisées pour être “dès l’aube” aux ordres des gouverneurs. Le 26 janvier, dès le matin, par centaines, par milliers, des manifestants, jeunes pour la plupart, venus de la périphérie de la capitale, convergent vers la médina, vers les riches rues commerçantes du centre ville, devant les ministères, dans les quartiers bourgeois du Belvédère et de Mutuelleville. Presque tout de suite, vers 8 heures, des voitures banalisées [ref aux milices du Parti unique] procèdent aux premières graves provocations. Du coup, les jeunes dressent des barricades, brisent des vitrines, mettent le feu à des bâtiments administratifs. La police est débordée. A midi, Bourguiba signe l’ordre à l’armée d’intervenir. Toutes les forces entrent alors en action dans la ville. On dénombrera des dizaines ou des centaines de morts selon les sources d’information. L’écrivain Mohsen Toumi avancera : “Nos propres estimations, à l’époque, recoupées par celles d’autres enquêteurs, aboutiront à 200 morts au moins, et 1 000 blessés”. L’après-midi, le Président décrète l’état d’urgence et un couvre feu qui durera près de trois mois. C’est ce qu’on appellera : le “Jeudi noir”, le jeudi le plus sombre de la Tunisie indépendante, celui d’un affrontement bien inutile entre les forces vives de la nation."
** : Ah ces milices ! sujet épineux.. voilà, encore une fois, ce qu'en dit "le" responsable direct, M. Mohamed Sayah, directeur du PSD à l'époque, je cite ***:
"(…) Comme je l'ai expliqué, il existait un ''service d'ordre'' du parti dont les membres, fichés par la police, portaient un brassard. Ils intervenaient uniquement lorsqu'il y avait de grandes manifestations dans le pays, comme la visite de chefs d'Etat, parce qu'il n'y avait pas suffisamment de policiers. Après le 26 janvier 1978, le ministre de l'Intérieur avait déclaré qu'il ne disposait pas d'assez de policiers pour assurer le respect du couvre-feu. Il demanda alors que le parti mette des gens à sa disposition. "
* : Propos extraits de "Trois décennies Bourguiba" de Tahar Belkhodja.
(...) Déjà, la veille, le 25 janvier, toutes les forces du pays, ont été mobilisées pour être “dès l’aube” aux ordres des gouverneurs. Le 26 janvier, dès le matin, par centaines, par milliers, des manifestants, jeunes pour la plupart, venus de la périphérie de la capitale, convergent vers la médina, vers les riches rues commerçantes du centre ville, devant les ministères, dans les quartiers bourgeois du Belvédère et de Mutuelleville. Presque tout de suite, vers 8 heures, des voitures banalisées [ref aux milices du Parti unique] procèdent aux premières graves provocations. Du coup, les jeunes dressent des barricades, brisent des vitrines, mettent le feu à des bâtiments administratifs. La police est débordée. A midi, Bourguiba signe l’ordre à l’armée d’intervenir. Toutes les forces entrent alors en action dans la ville. On dénombrera des dizaines ou des centaines de morts selon les sources d’information. L’écrivain Mohsen Toumi avancera : “Nos propres estimations, à l’époque, recoupées par celles d’autres enquêteurs, aboutiront à 200 morts au moins, et 1 000 blessés”. L’après-midi, le Président décrète l’état d’urgence et un couvre feu qui durera près de trois mois. C’est ce qu’on appellera : le “Jeudi noir”, le jeudi le plus sombre de la Tunisie indépendante, celui d’un affrontement bien inutile entre les forces vives de la nation."
** : Ah ces milices ! sujet épineux.. voilà, encore une fois, ce qu'en dit "le" responsable direct, M. Mohamed Sayah, directeur du PSD à l'époque, je cite ***:
"(…) Comme je l'ai expliqué, il existait un ''service d'ordre'' du parti dont les membres, fichés par la police, portaient un brassard. Ils intervenaient uniquement lorsqu'il y avait de grandes manifestations dans le pays, comme la visite de chefs d'Etat, parce qu'il n'y avait pas suffisamment de policiers. Après le 26 janvier 1978, le ministre de l'Intérieur avait déclaré qu'il ne disposait pas d'assez de policiers pour assurer le respect du couvre-feu. Il demanda alors que le parti mette des gens à sa disposition. "
* : Propos extraits de "Trois décennies Bourguiba" de Tahar Belkhodja.
2008/01/25
مرادفات - Synonymes
احتلال= احتلال
قتل = قتل
impunité = immoralité
crise = intérêts
انتهازية = استسلام
مساومة = تجارة
meurtre = meurtre
عنصرية = كراهية
اغتصاب = قتل
احتلال = اغتصابمساومة = تجارة
تجارة = بضاعة
death = loss
تجارة = خسارة
مساومة = موت
طفل = حياة
ميزان = كم
عقل = حياة
حياة = نجاة
طفل = نجاة
موت = موت
احتلال = احتلال
Pour que les mots continuent à avoir un sens, quand le meurtre devient une statistique.
قتل = قتل
impunité = immoralité
crise = intérêts
انتهازية = استسلام
مساومة = تجارة
meurtre = meurtre
عنصرية = كراهية
اغتصاب = قتل
احتلال = اغتصابمساومة = تجارة
تجارة = بضاعة
death = loss
تجارة = خسارة
مساومة = موت
طفل = حياة
ميزان = كم
عقل = حياة
حياة = نجاة
طفل = نجاة
موت = موت
احتلال = احتلال
Pour que les mots continuent à avoir un sens, quand le meurtre devient une statistique.
2008/01/16
Subscribe to:
Posts (Atom)